Organiser son séminaire en Arctique c'est possible ! Le cercle arctique compte au total huit pays : la Norvège, la Finlande la Russie, le Danemark, le Canada, la Suède, les Etats-Unis et l'Islande. Ces destinations renferment des paysages atypiques pour s’évader en hiver.
L’Arctique abrite une faune diversifiée aussi bien sur les surfaces enneigées que dans les eaux froides.
Malheureusement, le biome de l’océan Arctique se réchauffe de façon exponentielle. La glace de la mer s’affine, ce qui bouleverse l’équilibre naturel de cet écosystème.
Nous devons protéger notre maison et prendre soin des espèces menacées.
À travers vos évènements d'entreprise, l'agence FOR ONE, participe à la sauvegarde de cette biodiversité. On vous propose d’organiser vos séminaires vers des destinations d’hiver exceptionnelles dans le respect de la nature ou/et pour une cause solidaire.
La faune en Arctique : qui sont-ils ?
Pour mieux protéger ces animaux, nous devons avant tout les connaître, comprendre leur fonctionnement, et apprécier ces créatures de la banquise.
Nous vous résumons la carte d’identité de certains d’entre eux pour vous donner une idée de la beauté de la nature.
Les mammifères sur les sols enneigés
Renard polaire : une espèce endémique de l’Arctique
Appelé également renard arctique ou plus communément le renard blanc, il est adapté à la vie dans les hautes latitudes. Son pelage varie en fonction des saisons pour mieux se camoufler. Par exemple, en hiver, ses poils passent progressivement du gris-brun au blanc pour disparaître dans le décor.
Son régime alimentaire est très varié : rongeurs, oiseaux, poissons, baies, reste de nourriture. Régime qui devient limité, depuis le réchauffement climatique. De plus les renards roux arrivent sur les terres de l’Arctique et volent les proies de ces derniers.
Ours polaire: Le seigneur de la banquise
Le roi de la banquise mais aussi le plus majestueux. C’est le plus grand mammifère terrestre au monde.
Il est enveloppé d’une splendide fourrure blanche pour son camouflage et leur peau noire permet l’absorption de chaleur. L’Ours Polaire peut atteindre les 3,50 m de hauteur.
Espèce symbolique de l’Arctique, il est la preuve vivante du réchauffement climatique. Sa population a drastiquement diminué ses 20 dernières années et ne compte plus que 20 000 à 25 000 individus.
La banquise ne cesse de fondre et pourtant elle constitue son lieu de reproduction et de chasse. De plus, leurs proies marines, notamment les phoques et les petits poissons, sont victimes des polluants industriels, ce qui pourrait affecter la santé de ces grands prédateurs de la banquise.
Le morse : Mammifère entre terres enneigées et eaux glacées
Ce mammifère peut peser jusqu’à 1,9 tonne, possède deux défenses pouvant atteindre 1 mètre. Le morse est pourvu de palette natatoire pour se déplacer sur la terre ou la glace. Sa particularité ? Il peut rester en apnée pendant une trentaine de minutes et atteindre 80 m de profondeur en cas de danger ou pour chasser.
La chasse reste la première cause de sa disparition. En effet leurs défenses en ivoire sont très convoitées et le nombre de chasseurs sportifs licenciés ne cesse d’augmenter.
Le bœuf musqué, caribou et bien d’autres espèces sont présents sur les terres enneigées de l’Arctique.
Plongeons dans les eaux glacées de l’Arctique
Narval : la licorne des mers
Le narval est le mammifère emblématique de l’océan Arctique avec sa corne torsadée située sur son nez. D’après WWF, elle peut atteindre 3 mètres de long. En réalité, sa corne est une dent imposante qui est traversée par des terminaisons nerveuses lui permettant de connaître les variations de température et de pression dans l’eau.
Ce cétacé s’alimente en général de petits poissons mais dû à la surpêche et aux passages réguliers de bateaux ; le nombre de proies diminue énormément. Ajoutée à cela, la pollution des eaux due aux activités pétrolières bouleverse les trajectoires migratoires de ce dernier.
Baleine boréale : la Baleine du Groenland
La baleine boréale détient la première place chez les mammifères, pour sa longévité. En effet ce majestueux cétacé peut vivre jusqu’à deux cents ans ! Certains scientifiques expliquent que la baleine boréale a développé des mécanismes pour la prévention du cancer, du vieillissement du système immunitaire et d'autres avancées métaboliques.
Son autre particularité est sa force à détruire jusqu’à 20 cm d’épaisseur de glace avec sa tête colossale.
Mammifère marin qui nage lentement, avec une vitesse moyenne de 3 à 5 km/h, elle est victime de collision de gros bateaux. Au-delà des activités humaines, elle est également affectée par la réduction de la banquise. Moins il y a de glace épaisse, plus la baleine boréale est vulnérable face à son prédateur, l’orque.
Beluga (baleine blanche) : Le canari des mers
Le surnom de cétacé vient des signaux sonores qu’il émet. Cela peut être des sifflements, des cris ou des claquements audibles. Grâce à ces signaux, il peut communiquer avec ses semblables et trouver ses proies avec l’écholocalisation. Ce son est également un outil pour l’aider à naviguer en mer.
Comme la baleine boréale, la première menace est la fonte des glaces qui permet à l’orque, son prédateur, de le trouver plus rapidement.
Viens ensuite les activités humaines, pétrolières et marines qui perturbent et menacent leur habitat.
La biodiversité marine est immense et une multitude d’animaux marins peuplent les eaux de l'Arctique.
Les oiseaux de l’Arctique
Pingouin torda : Le petit Pingouin de l’arctique
On a tendance à confondre les manchots et les pingouins avec leurs pelages noirs et blancs.
À savoir que, les manchots habitent l’Antarctique alors que les pingouins sont situés dans l’hémisphère Sud de l’Arctique.
Et contrairement aux manchots, le pingouin, lui, peut voler. Il a également la capacité de plonger sous la surface de l’eau pour s’alimenter de poissons et peut atteindre jusqu’ à 120 m de profondeur.
Mais la survie du petit Pingouin est menacée par la pollution des eaux. Une pollution qui l’empêche de s’alimenter.
Harfang des neiges : Le plus imposant des chouettes et des hiboux
Le Harfang des neiges est l’un des plus grands hiboux/chouettes de la Terre. Les mâles sont
enveloppés d’un plumage blanc et les femelles sont également blanches mais tachetées de plumes noires et brunes.
C’est un redoutable chasseur, qui chasse nuit et jour. Et sa proie principale est le lemming. Un petit rongeur de 10 cm aux membres courts. La population du rongeur a beaucoup diminué à cause du réchauffement climatique. La survie du Harfang des neiges et l’avenir de ses petits dépendent donc de ces rongeurs endémiques de la toundra arctique.
Nous n’avons fait que survoler une infime partie de cette vaste biodiversité de l'arctique. Elle regorge d'une immensité d'espèces qui doivent être protégées.
Pourquoi les animaux de l’Arctique sont-ils indispensables pour préserver l’écosystème ?
La raison nous paraît évidente, mais en protégeant ces espèces nous contribuons à l’équilibre des systèmes naturels. Chaque système est soumis à un équilibre comme : ne pas dépasser une certaine quantité d’azote, ou Co2 ni dépasser le nombre d’espèces humaines pour les ressources terrestres.
Et inversement, la disparition de certaines espèces dérègle les biomes : cela peut entraîner une sur reproduction d’autres espèces végétales ou animales sur tout le territoire.
La biodiversité de l’arctique fait partie des systèmes qui sont menacés par le réchauffement climatique. Les prédateurs chassent peu, les proies se font rares, les phytoplanctons ou planctons verts prennent le dessus, d’autres espèces migrent vers le pôle comme la température se réchauffe. Tout un écosystème perturbé par les activités humaines.
Il ne faut pas oublier que les espèces se situant au sommet de la chaîne alimentaire sont les indicateurs de la santé générale de l’environnement. Une disparition de l’ours, la baleine boréale ou du harfang des neiges serait alarmante pour le biome de l’Arctique.
La disparition d'un pilier du système naturel engendre des complications sur tous les continents, comme une montée du niveau des mers de près de 70 mètres d’après Conversation Nature.
Comment soutenir la cause animale lors de son séminaire ?
Pour pallier les effets néfastes des activités humaines sur la biodiversité de l'Arctique, l’Agence FOR ONE et nos partenaires participent, à leur échelle, à la sauvegarde des espèces. L’objectif des séminaires est de développer les connaissances des collaborateurs dans le domaine de l’environnement et du solidaire tout en ayant un impact positif sur l’écosystème planétaire.
Activités réalisables en Arctique
Pour s’imprégner de l'environnement des animaux de l’Arctique, les moyens de transport comme la luge, le ski ou le kayak sont proposés pour visiter et survoler ces terres enneigées. Les randonnées sont également une bonne idée pour découvrir les alentours. En Arctique, les randonnées d’aventures portent le nom de "trek Arctique". Elles sont caractérisées par leur longue durée et par la traversée de zones sauvages. Pour vos expéditions, vous pouvez optez pour des randonnées à skis.
Il est possible que vous croisiez un ours ou des buffles sur votre chemin. Mais afin d’observer ces espèces dans leur habitat naturel, des activités accompagnées par des guides d’expédition sont mises en place. Le but de ces observations est de sensibiliser les participants dans la sauvegarde des animaux sauvages. Ces activités permettent également de connaître et d'étudier leur mode de vie.
Le parc emblématique hivernal des Etats unis: Yellowstone
Le parc national de Yellowstone est le meilleur endroit pour observer les loups et certains herbivores comme les bisons, les antilopes, ou des cerfs. L’activité est supervisée par des guides francophones spécialisés. Pour ce qui est de l'exploration du Parc, elle dure une dizaine de jours. La majorité des routes étant fermée, le parc sera parcouru via la seule ouverte à cette saison. Et tout au long du trajet, vous pourrez apprécier la rivière Lamar dans Lamar Valley. Outre les loups et les bisons, d'autres animaux sauvages sont observables comme les coyotes, renards, loutres, pygargues à tête blanche, wapitis, orignaux, pronghorn, blaireaux, chouettes lapones, et bien d'autre.
A la découverte de la faune Norvégienne sur l'Île de Spitzberg
Situé dans le Svalbard, à l'est du Groenland, Spitzberg est surnommé “La Terre Froide”. Le territoire apporte une grande importance à son patrimoine, à sa faune et sa flore. Cent soixante dix espèces florales sont recensées. Même si la faune de l’archipel est peu diversifiée, elle est abondante. Lors des expéditions ou activités, certains animaux sont observables depuis Spitzberg : l’ours blanc, le renard polaire, le renne de Svalbard.
Pour s’immerger dans la nature sauvage de Spitzberg, des expéditions immersives en Kayak sont proposées, avec une possibilité de camper sur ces terres enneigées.
Des activités touristiques telles que les croisières polaires, randonnées ou encore de la motoneige en été sont également proposées par l’archipel de Svalbard. Toujours dans le respect de l'environnement et sans empiéter dans le milieu naturel de la faune qui y habite.
Le trio Norvégien : Orques, Baleines, Aurores Boréales
Quand l’hiver arrive, les harengs, poissons de mer, remontent la côte de la Norvège. Attirés par ces bancs de poissons, les cétacés s’invitent au voyage : des baleines à bosse, des rorquals et même des orques. Pour les observer, pas besoin d’aller au large car les animaux sont proches de la surface enneigée. Tout le séjour se fera sur le bateau en pension complète. Cela vous épargne des allers et retours du bateau, évitant ainsi des multiples passages importuns dans le milieu naturel des animaux.
D’autres activités en ski de randonnée ou en pulka sont réalisables au Canada ou en Norvège. Vous pourrez apercevoir des caribous, des bœufs musqués, des rennes ou des oies.
Traîneau à chiens : à travers les grandes étendues du Canada
Partir en randonnée ou en balade en traîneau à chien, c'est possible. La meute de chiens vous guide pour découvrir la faune et de la flore du Canada. Ne vous méprenez pas, ces animaux sont bien traités ! Après les randonnées, les éleveurs qui sont généralement des mushers, les nourrissent et les câlinent. Les participants ont également la possibilité de prendre soin de ces canins.
Par exemple, les donner à manger, les rentrer dans les chenils, ou tout simplement passer du temps avec de douces caresses.
Pour les plus audacieux, les mushers pourraient vous donner les rênes lors des expéditions pour plus de sensations et d’émotions.
Les associations et refuges locaux : les défenseurs de l’Arctique
Aux Etats Unis, en Norvège ou autres pays de l’Arctique, vous avez la possibilité de devenir bénévole le temps d’une journée. Les engagements et les missions des associations sont
exhaustives : de la protection de leur habitat naturel jusqu’au bien-être des animaux en prenant soin d'eux.
Des associations connues du grand public sont basées au Canada, comme WWF qui œuvre pour la protection des nombreux animaux sauvages : ours blanc, narval, beluga …
Des refuges spécialisés aident les animaux sauvages de la région. Le refuge PAGEAU au Canada en fait partie. Leur mission est de prendre soin des animaux sauvages blessés jusqu’à leurs rétablissements. L’objectif est de les relâcher dans leur milieu naturel. Une diversité d’espèces est admise au sein du refuge : la harfang des neiges, le loup gris, le renard arctique, le cerf de Virginie …
D’autres associations œuvrent indirectement pour la sauvegarde des animaux en protégeant l’environnement et donc l’habitat naturel de ces derniers.
Pour faire grandir les associations locales qui œuvrent pour le bien-être animal, une contribution financière par l'entreprise est également possible.
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